me voilà bien à force de se donner à 200%, le corps fini par craquer. Et c est pendant le travail que je me suis blessée au dos, une bien vilaine lombalgie.Accident du travail début septembre.

Et dire que nous avons, ma collègue et moi, remonté le patient correctement, en pliant bien les genoux, poussant sur les cuisses. Remonter les malades est bien souvent difficile suivant les soucis de santé associés. En l occurrence, il fallait remonter ce patient très oppressé au thorax, ayant de vilains antécédents, il fallait agir, et blam, j 'ai senti ce craquement au moment de la remonté du patient, malgré une bonne posture, donc c est très péniblement que j' ai poursuivis ma nuit de travail, en sous effectif, le tour de nuit n ayant pas été sortie, des patients multi-pathologiques et aux mobilisations difficiles, bref, voila, j 'ai atteint ma limite. 

ma conscience professionnelle a vouloir donner au max afin qu on me reproche pas d en faire assez ma poussé a bosser la nuit suivant où miracle, une infirmière d une tout autre service a pu venir bosser avec moi et mon dos en compote. Mais au fil de la nuit de boulot; la douleur augmentait et le blocage augmentait. Les superieures de nuit ont été averties mais impossible d accéder aux urgences tellement il y avait du monde. J'ai donc du attendre les médecins chef de mon service pour être examiné car mes sup m ont  dit de me faire examiné par un médecin du chu, pas le médecin traitant, bref, j ai du patienter 3 h après l heure de ma débauche pour le voir, le médecin adorable. J 'en ressort avec des antalgiques et un anti inflammatoire et protecteur gastrique. Ma chef daignant enfin comprendre ma douleur, me souhaite bon courage.

Mais après 24h a vomir, on stop les antalgiques et remplacement par un autre. ça semble aller mieux.

Puis me voilà a nouveau prise de fortes nausées, et de multiples diarrhées jaunes ( bon a la base j ai déjà un foie pas en forme a cause de mon obésité), ayant toujours des douleurs et se rajoute aussitôt des douleurs gastrique importante: je cesse donc toute médication et refile voir ma toubib.

Rdv doctor: j ai toujours mal, toujours bloquée et mes diarrhées persistent: modification antalgique et pas d anti inflammatoire pour reposer l estomac et protecteur gastrique poursuivit. Je ressors avec des ordonnances pour bilan biologique et irm.

Bilan sanguin fait: mon médecin me rappel pour me donner des news de mon bilan sanguin, pas trop mal  compte tenu de mon foie. Irm le lendemain, je pensais pas l avoir si vite.

IRM: bon alors la dessus, je précise que je ne suis pas claustrophobe. Mais que c est impressionnant d’être aussi proche de la machine quand on ouvre les yeux. Les yeux ouvert me file la trouille, alors je ferme les yeux, c'est bruyant malgré le casque anti bruit, mais le plus dur reste a tenir cette position avec mes fortes douleurs lombaires qui sont bien appuyé dessus dans la position allongée. Au bout d une vingtaine de minutes, délivrance, ouf, enfin terminé. Je patiente pour le verdict: ah ben je peux avoir mal, 2 hernies discales, la poisse!

Je revois mon médecin avec tout ça: remise anti inflammatoire mais un que je supporte mieux et toujours protecteur gastrique et vive le smecta. Puis je commence la kiné qui étrangement me soulage dans les étirements. Mais c est normal que les étirements soulagent. Mon arrêt de travail est prolongé.

J appel ma chef qui bien sur pas ravie de l arrêt et me fait culpabiliser a mort d être absente, oh mais y a encore 4 jours avant votre jour de travail, vraiment vous pouvez pas allez mieux?! .... Alors qu elle m a vu partir du service presque en rampant et la douleur intense, quelle horrible bonne femme de jouer ainsi que les émotions et culpabilisation. Bref, après 1 journée a ressasser ce coup de téléphone a ma chef, j ai toujours mal et je me fais dessus, l enfer.

Les jours qui suivent, mon mari prend soin de moi et de toute la maison, aidé de nos familles. Des amours. Moi je m ennuie de rien pouvoir faire et d avoir mal, je rumine et tourne en rond dans ma tête. Je fatigue vite et j arrive pas a dormir, oui effet kiss cool de l anti douleur contenant sa dose de caféine. Bref, par moment trop tendue, je rajoute a mon cocktail un petit anti anxiolytique prescrit pour aider ma tête a se vider un peu et arriver a me détendre.

On arrive a la fin des relaxants musculaires, ça promet d être sympas. Finalement kiné 2 fois par semaine et a la fin massage détente, j ai moins mal.

On réévalue; contractures encore persistante mais on fait une reprise (sinon pas de vacances a l étranger) en laissant les soins ouvert jusqu en décembre.

Soins: kiné et rééducateur fonctionnel, j'ai rdv cet après midi pour le rééducateur.

rééducateur vu, on ajoute a mon programme des élongations des vertèbres lombaires, je commence ça mercredi, à suivre.

Petit à petit ça mieux avec un fond encore douloureux a cause d'une contracture persistante mais mieux, je bouge mieux, ouf, rassurée, on part en vacances et on composera sur place aussi.

Finalement ça s'est bien passé les congés, l atterrissage a l aller fut un peu brutal mais j ai profité de mon voyage avec mon mari, bien sur, sous antalgique et en limitant aussi, j ai parfois aussi beaucoup tiré sur la corde mais on a profité même si on a finalement pas fait une des visites, le principal fût qu on a profité. OUF

J ai encore de la kiné et des élongations, j'ai stoppé le protecteur gastrique car ça va nettement mieux à l estomac, j ai encore des difficultés par moments mais ça va, oui on en voit le bout, je dois faire attention.